Qu’est-ce que l’hypnose ?

N'ayez pas peur d'embrasser le changement, car c'est là que se trouve votre potentiel.

Roy T. BENNETT

L’hypnose est un état naturel de conscience modifiée, un état dit de transe entre l’éveil et le sommeil, et dans lequel se retrouve souvent toute personne au fil d’une journée, notamment sur des courts laps de temps.

Dans un état de transe, notre esprit devient plus réceptif aux suggestions, signifiant que l’on peut être guidé pour accéder à certaines ressources internes. La réceptivité étant plus rapidement et plus facilement atteinte lorsqu’elle est induite par une transe hypnotique, il s’agit alors d’accompagner le sujet, dans cet état de transe induit, vers les comportements et objectifs qu’il souhaite.

Relevant des « sciences du langage », l’hypnose fonctionne en exploitant le pouvoir, les potentialités du sujet. Le praticien utilise des techniques pour induire cet état, telles que des suggestions verbales, des techniques de relaxation et de visualisation, et afin de mobiliser des processus internes permettant au sujet d’atteindre ses objectifs.

L’hypnose peut être efficace pour atteindre certains objectifs, tels que la gestion du stress, ou de la douleur, le renforcement de la confiance en soi, l’arrêt du tabac ou d’autres dépendances, la préparation mentale, dépasser un blocage récent ou ancien, modifier son comportement, atteindre un meilleur état d’être, un nouvel état d’esprit, se sentir enfin libéré…

De par sa phénoménologie, l’hypnose fascine, mais elle n’en demeure pas moins un processus naturel, la transe étant une expérience tout à fait ordinaire que nous connaissons tous. La clé du succès (l’atteinte des objectifs du sujet) réside dans la volonté, l’engagement et l’ouverture d’esprit du sujet.

Ne sous-estimez jamais le pouvoir de vos pensées.
Elles créent votre réalité.

Bob PROCTOR

L’hypnose désigne des états non-spécifiques. Ils se traduisent par la modification du niveau de conscience dominant notre appréhension raisonnée du tout : environnement, pensées, sensations, sentiments, image de Soi, de l’Autre, du monde, etc.

La transe est un « état non-ordinaire de conscience ». En d’autres termes, l’hypnose est une forme « extraordinaire de conscience ».

Légère, moyenne et profonde, définissent communément les trois degrés d’intensité d’hypnose. Bien employée, dans la relation d’aide, l’hypnose est profondément humaine, elle ouvre des espaces transitionnels de liberté ; la liberté d’explorer et de percevoir les mondes, intérieur et extérieur, individuel et partagé, dans une dynamique subjective d’évolution.

Lorsque vous changez la façon de regarder les choses, les choses que vous regardez changent.

Wayne DYER

C’est une forme d’observation active qui représente un biais intime vers une ouverture existentielle appropriée, tant dans sa codification « perceptuelle » que sa réification créatrice. Cette relation intime à soi et à son environnement est intrinsèquement grandissante ; elle offre une possibilité singulière de détachement de cadres polluants et restrictifs, en vue d’évoluer confortablement dans la complexité acceptée de son « Moi ».

En d’autres mots, l’hypnose se définit par une appréhension atypique de toute information de quelque nature qu’elle soit : contextuelle, sociologique, émotionnelle, physique, biologique, psychologique, neurologique ; pour un repositionnement équilibrant.

« Toutes les formes d’organisation sur le plan psychologique, physique et biologique, sont en fait des expressions de l’information et de ses transformations »

L’hypnose tend à nous amener vers une réflexion temporaire irrationnelle (l’espace de transe) permettant de modeler ou remodeler une compréhension juste et appropriée (parce que propre à soi-même) qui fait sens, et ainsi d’exister librement dans une réalité partagée complexe et imparfaite. Ce type de relation à soi est une alternative active et constructive à la tyrannie du « Je dois, il faut » ; elle participe d’un phénomène louable et autorégulateur menant au « je suis ». 

En définitive, l’hypnose ouvre des issues précieuses qui permettent de s’éloigner de l’influence pathogène du « syndrome de l’utopie », pour ainsi réveiller cette capacité innée et inhérente à chacun : l’aptitude à l’émerveillement simple de l’expérience enrichissante de vivre.